0 le neutre , le vide , le transcendent, l’immuable, ce qui ne peut pas etre changé, ce qui a existé depuis toujours et existe pour toujours, l’absolu, duquel tout part et dans lequel tout rentre. En fait, c’est la non-existence, car c’est le nul, l’absent – il est partout et il existe quand rien n’existe.
0 se scinde en 1 et –1, en particule et antiparticule, qui ensemble le reconstituent: 1 + (–1) = 0.
1 est le masculin, l’axe, la verticalité, la conscience, la conscience du moi, la conscience de soi, le Soi, l’âme, le moi, l’égo, l’individualité, l’unicité, la ligne de base, d’un côté et de l’autre de laquelle se produit l’oscillation.
1, la conscience, se divide (1/n) en générant le multiple (n), qui est la variabilité, le changement, l’oscillation, la nature, l’univers, la réalité manifestée. Chaque élément qui constitue la nature est une bribe du 1 (1/n), le reflétant en totalité. Plus basse la marche de la création ou cet élément se trouve, plus il sera moindre: (1 + 1/n)n tend a e, quand n tend a l’infini , donc quand 1/n tend a 0. C’est pour cela que e est un symbole de l’unité entre l’unique et le multiple, entre le général et le particulier, entre l’entier et la partie – probablement c’est un symbole de la manifestation comme ensemble
La fonction ex est la seule qui par dérivation ou intégration reste elle meme, reste en permanence la meme, inchangée – tel le Soi. C’est pour cela que e est le symbole du Soi.
Pour la description de maints processus de la nature le nombre e joue un rôle essentiel : la vitesse d’un processus est proportionnelle au nombre d’éléments qui !! participent a ce processus-la. A cause du tarissement des ressources, cette vitesse diminue au fur et a mesure que ce processus-la se déroule. De cette maniere sont évités les exces tant dans le sens de trop que de trop peu – on maintient un équilibre, car les exces sont destructifs :
La manifestation peut etre également représentée par un cercle avec un diametre vertical. Le diametre vertical est l’axe masculin, la conscience, qui expansionne sur les différents niveaux de la manifestation tout en générant le cercle. Le rapport entre le périmetre du cercle et le diametre est π. Donc π est un symbole du rapport entre le multiple et l’unique ; entre la nature et la conscience. L’unique est compris dans le multiple ( la conscience est comprise dans la nature) de 3 fois et encore quelque peu. Le fait d’essayer a d’écrire la manifestation par le nombre 3 n’est qu’approximatif – la réalité consiste en quelque chose de plus, qui est inexprimable, indéfinible, indicible. N’importe combien de chiffres décimaux on ajouterait, on ne réussira jamais a décrire completement ce quelque chose. Il échappe aux mots, il échappe aux chiffres, il ne peut pas etre compris – c‘est le mystere.
L’imaginaire est symbolisé par i = √–1.
Le féminin (–1) peut etre décrit de eiπ = –1, c’est-a-dire l’énergie du soi élevée a la puissance de l’imaginaire et du mystérieux.
Le masculin peut etre décrit par e0 = 1, c’est-a-dire l’énergie du soi élevée a la puissance de l’immuable, de l’absolu.
Le féminin uni avec le masculin reconstitue le neutre, la totalité, le transcendent : eiπ + 1 = 0 ou eiπ + e0 = 0.
